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Apple pourrait ne pas autoriser le sideloading sur les iPhone aux États-Unis

iPhone 14

Apple pourrait ne pas autoriser le sideloading sur les iPhone aux États-Unis.

Grâce au Digital Markets Act de l’Union européenne, Apple va devoir permettre l’installation d’applications qui ne proviennent pas de l’App Store sur les iPhone. Cette pratique, connue sous le nom de sideloading, ouvrira de nouvelles perspectives pour les utilisateurs du mobile à la pomme. Depuis le premier iPhone en 2007, ces utilisateurs n’ont eu que l’App Store comme source d’applications.

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Les iPhone ne pourront pas bénéficier du sideloading aux États-Unis

Dans une nouvelle interview avec MacRumors, l’analyste Mark Gurman suggère que les États-Unis pourraient ne pas bénéficier de cette nouvelle accessibilité.

« Je pense que ce sera une fonctionnalité réservée à l’Europe« , a déclaré Gurman. « Je pense qu’ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied et étendre cela à l’échelle mondiale s’ils n’y sont pas obligés. Ils ne vont pas faire quoi que ce soit d’extravagant qui nuirait davantage à leur emprise sur l’App Store. Ils vont vraiment respecter la lettre de la loi ici.« 

Le Digital Markets Act ne s’applique qu’aux pays de l’UE. Ce qui signifie que la majorité des utilisateurs d’iPhone ne pourraient pas installer d’applications par sideloading.

Par ailleurs, Gurman affirme qu’Apple pourrait même facturer les développeurs pour les installations en provenance de magasins tiers. Cela est remarquable, car aucune autre plateforme majeure ne fait celaAndroid, Windows ou même macOS. Gurman suggère qu’Apple pourrait utiliser les profils de configuration des applications pour déterminer leur origine. Puis facturer les développeurs qui proposent la même application sur l’App Store.

Enfin, Gurman suggère également qu’Apple pourrait faire tout cela en toute discrétion. Il ne s’attend pas à ce que la société aborde le sujet du sideloading sur iPhone lors de la Worldwide Developer Conference (WWDC) qui se tient chaque année en juin. Au lieu de cela, il s’attend à ce que la société traite directement avec les développeurs concernés.

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